Résidu de sang sur mes bras,
Reste de tristesse,
reste de tout ça,
Quelque larmes coulant encore par-ci par là
J'ai renoncer à comprendre mon trépas
Un beau matin j'ai ouvert les yeux
Me disant que même pas dieu
Ne pourrait poursuivre un calvaire
Qui m'entraîne dans les abysses de la Terre
Lorsqu'on se retrouve si profondément enfouit
Personne n'entend jamais vos appels
Personne ne répond à vos cris
Trop occupé dans leurs chapelles
Mais parfois une main se tend
Elle me relève, il était temps
Mais l'air est oppressant là haut
Il me repousse tels un fardeau
Une fois de plus je touche le fond
Une fois de plus je coupe les ponts
Mais c'est insuffisant comme lutte
Car toujours elle augmentera ma chute
Plus besoin d'eux pour survivre
Je ne veux plus les accablés
Plus besoin d'eux pour être ivre
Je déteste leur pitié
Si je ne souri pas rien ne serre de me forcer
Me demandé comment ça va n'est d'aucune utilité
Je ne me laisse pas lire comme un journal
Il faut savoir me deviner et c'est normal
J'ai si peur de l'abus
Ça me fait mal à la vue
L'interdiction ne serre à rien
La négociation ne me va pas bien
Par amour je me contrôle
Il faut pouvoir inverser les rôles
L'énervement me faire pleurer
Ça me transperce comme une épée
Un devoir des précisions
Un parloir des privations
Un rasoir des incisions
Un au revoir une injection