Et voilà le temps pour moi est venu
Ce soir je sors de ta vie à pas feutrés
Déjà s’estompe la trace de mes pieds nus
Sur la glace de ce cœur dont tu as verrouillé l’entrée
Un dernier regard à ce corps nu
Dont les points sensibles me sont désormais connus
Et à ce cœur, forteresse impénétrable
Qu’assiéger j’ai été incapable
Je pars comme je suis venue
Une seule larme sur ma joue menue
A la pensée de ce qui aurait pu être
Si pour elle, ton âme tu n’avais gardée secrète
ce poeme est de Heltjag