Les Deux Arbres
Compagnons Silencieux,
Plantés là tous les Deux,
Assistant lascivement a l’arrivée de chaque printemps,
Quand l’air se rempli de milles chants,
Protecteurs solitaires , abritant les nichées au cœur de l’été,
Témoins séculaires , de jeunes amants et des jeux d ‘enfants.
Peut être se sont ils aimés,
Pauvres vieilles Branches écorcées,
Fatiguées a force de vouloir s’étirer,
Restant la, sans pouvoir se toucher,
Profondément enracinés,
Si souvent effeuillés.
Compagnons Silencieux,
Plantés la tous les Deux,
Se regardant tristement lorsque survient la grisaille de l’automne,
Quand loin dans la vallée l’orage tonne,
Défenseurs Involontaires , protégeant le voyageur des froideurs de l’hiver,
Gardiens centenaires , resteront-ils la encore longtemps ?